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Le non-contrôle de l’hypertension. Un exemple de lecture sociologique
Christine Rolland, unité INSERM 558
Epidémiologie et analyses en santé publique
Pr Thierry Lang, unité INSERM 558
Pr Philippe Arlet, Dr
Serge Bismuth, Dr Catherine Combe, Dr Paul Mignot, Pr Robert
Nicodème, Pr Jean-Christophe Poutrain, Pr Jacques Vidal,
Département de Médecine Générale de Toulouse
Rapide présentation de la problématique et du travail faisant l’objet de cette communication
L’HTA est aujourd’hui considérée comme un
problème majeur en santé publique (prévalence
élevée en population générale, facteur de
risque cardio-vasculaire, difficulté du contrôle
tensionnel, coût des prescriptions
d’anti-hypertenseurs…)1. Des outils de cadrage et
d’aide à la prise en charge destinés aux
médecins2 sont élaborés et diffusés. Des
messages d’information sur l’hypertension et de
prévention des risques sont délivrés aux patients,
par les soignants, par les medias, par les institutions3. Et pourtant,
70 à 80 % des patients traités seraient non
contrôlés4.
Des travaux avancent, comme principale explication de ce
phénomène, la notion « d’inertie
thérapeutique », définie comme la
réticence ou l’insuccès des cliniciens à
modifier ou à intensifier le traitement choisi lorsque
l’hypertension n’est pas contrôlée (Okonofua
et al, 2006).
D’autres mettent en cause le comportement du patient et son
manque « observance » des prescriptions et
conseils médicaux (Bertholet et al, 2000, Mar et al,
2001).
Les résultats d’un travail épidémiologique
dirigé par Robert Nicodème5 (associant le
département de médecine générale, le
département d’épidémiologie et le
département de médecine interne, HTA et de
thérapeutique) permettent de sortir de cette vision quelque peu
dichotomique : le non changement de traitement est justifié par
les praticiens dans environ 30% des cas par le fait qu’ils
jugeaient leurs mesures de pression artérielle non
représentatives, dans moins de 30% des cas par un
résultat thérapeutique jugé satisfaisant compte
tenu du contexte du patient, dans 13% des cas par une attente
d’amélioration et dans 10% des cas par un motif de
consultation autre que la pression artérielle (titre du rapport
-Nicodème et al, 2006).
Il nous a paru intéressant de compléter ce travail par
une approche sociologique que nous avons pu réaliser avec le
soutien du DMG de Toulouse6.
Face à ce qui apparaît recouvrir un
phénomène complexe, nous avons décidé de
tenter d’« entrer dans la boîte
noire » qu’est la consultation médicale afin de
rendre compte de son déroulement, en particulier au travers des
interactions entre le patient et le médecin,
généraliste en l’occurrence dans notre projet7.
Nous considérons le moment de la consultation médicale
comme un lieu d’observation et de confrontation des attentes, des
perceptions et des actions du médecin et du patient, qui, dans
ce contexte soumis à diverses contraintes (le motif de
consultation, l’état de santé, les interruptions,
la temps…) sont amenés à s’adapter et
à négocier : le médecin
généraliste avec sa mission de porter une
rationalité scientifique et le patient avec sa propre
rationalité liée à des enjeux qui ne sont pas
seulement médicaux.
L’objectif principal de notre opération de recherche
visait à mieux comprendre comment interagissent les constituants
de la relation médecin-patient et les modalités de prise
en charge des personnes atteintes d’hypertension
artérielle.
Méthode adoptée et corpus recueilli
Nous avons étudié le déroulement de consultations
par observation directe et en confrontant le point de vue du
médecins généraliste et du patient par entretiens
semi-directifs à l’issue de la consultation lorsque
celle-ci concernait une personne hypertendue. Au total quarante cinq
consultations, réparties entre cinq médecins
généralistes, ont été observées dont
dix huit concernaient des personnes hypertendues.
Le recueil des données a été
réalisé entre mars et juin 2005 auprès de
médecins généralistes exerçant en
Midi-Pyrénées (Toulouse, banlieue toulousaine, ville
moyenne du Tarn, petite ville de l’Aveyron). Une sociologue de la
santé assistait à des demi-journées de
consultations. Une feuille d’information présentant les
objectifs de la recherche était distribuée en salle
d’attente du cabinet du généraliste et permettait
de recueillir l’accord des patients pour la présence de la
sociologue lors de la consultation et pour lui accorder
éventuellement un entretien à l’issue de celle-ci
(de préférence à son domicile). Un bref
questionnaire était passé recueillant, pour tous les
patients, l’âge, la profession, l’ancienneté
de la relation avec le médecin, les principaux problèmes
de santé, le motif de la consultation du jour.
Entre deux consultations, ou après le temps d’observation
de la demi-journée, un court entretien était fait, pour
chaque patient inclus, avec le médecin. Ce débriefing
avait pour objectif de recueillir ce que celui-ci connaît du
patient et de retracer le déroulement de la consultation selon
son point de vue.
L’entretien avec le patient poursuivait le même
objectif : retracer la consultation selon son point de vue et
appréhender sa trajectoire de vie et de santé.
L’entretien visait à faire apparaître les attentes a
priori vis-à-vis de cette consultation, les informations
à transmettre au médecin, les informations reçues,
l’accord ou non avec les prescriptions, les difficultés
à les respecter, le degré de satisfaction et
d’insatisfaction (informations, écoute,
compréhension…) pour cette consultation, et plus
généralement pour son suivi médical.
Un entretien complémentaire a été
réalisé avec chaque médecin pour recueillir des
éléments biographiques (âge, année de
thèse, année d’installation, volume de
consultations, mode d’exercice), mais aussi des informations sur
ses pratiques (motivations, limites, difficultés,
intérêts…) et ses valeurs professionnelles.
Les consultations et les entretiens ont été
enregistrés et intégralement transcrits en respectant des
règles d’anonymisation des médecins et des
patients.
Une analyse de contenu du matériau collecté a été réalisée :
- pour chaque situation en mettant en perspective les trois sources de données (consultation et entretiens)
- de manière transversale sur des thématiques définies à partir de l’analyse des situations.
Un résultat majeur : l’hypertension, un « mal inconsistant »
Un ensemble de recherches notamment anthropologiques, indiquent que les
représentations populaires de l’hypertension oscillent
entre maladie et non-maladie (Sarrandon-Eck and al, 2004). Cet
« état intermédiaire » (Herzlich,
1969) expliquerait la difficulté de prise en charge de
l’hypertension tant de la part des patients que de la part des
médecins.
Nous nous inscrivons dans cette lignée de ces travaux en
présentant une définition de l’hypertension comme
« mal inconsistant », dimension qui implique de
la part des médecins généralistes de rechercher
des stratégies d’action adaptées et qui explique la
difficulté (au moins en partie) de prise en charge et du
contrôle de l’hypertension tant de la part des patients que
de la part des médecins.
Selon notre analyse des consultations observées et des propos
des médecins et des patients, l’inconsistance de
l’hypertension se décline en six dimensions :
la routine : la prise de tension est un élément
constitutif d’une consultation de médecine
générale quel qu’en soit le motif et le geste ne
distingue pas un patient hypertendu d’un autre. Il apparait sous
forme d’invite à passer à l’examen
clinique : « on va prendre la tension ». Il
est un acte intégré par le patient qui, à peine
installé sur la table d’examen, tend spontanément
le bras au médecin qui a déjà saisi le
tensiomètre ;
la banalisation : l’hypertension est répandue en
population générale et sa fréquence augmente avec
l’âge. Aussi quand on vieillit et que l’on est
hypertendu, on se sent un peu « comme tout le
monde ». De plus, le traitement est résumé par
certains patient en « un cachet tous les matins, c’est
tout » ;
l’intégration
dans l’histoire de la personne : certains patients sont
hypertendus depuis si longtemps qu’ils ne sont pas capables
d’en dater le début, l’hypertension fait partie
d’eux-mêmes « je l’ai dans la
peau ». Ainsi, ils ne s’en désignent pas
responsables. Et pour le médecin, bien souvent le début
et les circonstance de la prise en charge de l’hypertension sont
oubliés, elle est un
« non-évènement » dans
l’anamnèse du patient ;
l’imperceptibilité : la plupart des personnes
rencontrées déclarent ne pas sentir de symptômes
liés à l’hypertension « je
n’en souffre pas, je n’ai pas de
douleur ». Et si elle est contrôlée, elle
n’est pas visible par les chiffres de la pression
artérielle. Ce qui amènent certains patients
traités contrôlés à se définir non
hypertendus ;
la sensibilité à variation : la pression
artérielle peut passer rapidement de chiffres corrects
à des chiffres estimés trop élevés.
Passant, par les chiffres, d’une définition
d’hypertendu à une définition de non hypertendu, un
patient peut avoir du mal à se situer et par conséquent,
à suivre son traitement et les conseils d’hygiène
de vie. Cette sensibilité à la variation est telle, que
l’hypertension relevée peut n’être qu’un
artefact, comme dans le cas du « syndrome de la blouse
blanche » : « elle a une tension un peu
émotive, ces derniers temps elle a une tension
correcte », dit un généraliste d’une de
ses patientes ;
la résistance au traitement : plusieurs molécules
peuvent être testées avant de trouver celle qui agira sur
la tension sans provoquer d’effets secondaires ou du moins en
provoquant des effets secondaires jugés supportables par le
patient. Un patient explique : « il me change de
traitement pour le mettre au point parce qu’il y a des
médicaments qui me font, il y en a un qui me fait tousser,
l’autre qui me fait mal à la tête, il y a beaucoup
de problèmes comme ça ». Ce travail peut
être long : « on a été tellement
embêté pour en trouver un que vous supportiez bien,
j’aimerais pas arrêter (celui-ci) » dit un
médecin à un de ses patients dont la tension
relevée dépassait le seuil de 14/9.
Face à l’inconsistance de l’hypertension, nous avons
observé six formes d’action adoptées par les
médecins généralistes pour tenter d’inciter
les patients à modifier leurs comportements concernant
l’alimentation et l’activité physique, facteurs de
risque associés à l’hypertension.
Les deux observées le plus fréquemment, vont de
paire : il s’agit du compromis et de l’opportunisme.
Elles apparaissent caractériser fortement l’action
médicale lors des consultations, notamment en cas
d’hypertension, « mal inconsistant »
où les médecins constatent le peu de prise qu’ils
ont sur leurs patients pour ce qui est de leurs comportements
d’hygiène de vie : « je n’obtiendrai
d’elle que ce qu’elle veut », dit médecin
à propos d’une patiente. Alors les médecins
adoptent une attitude de compromis. Un généraliste
explique qu’avec tel patient, observé et
interviewé, en net surpoids et à fort risque de
complication cardio-vasculaire :
« j ’achète (pour le moment)
l’arrêt du tabac contre le surpoids ». Dans ce
cas, l’action possible est envisagée pour plus tard. Dans
un autre cas, le médecin se déclare impuissant pour
convaincre tel patient de perdre du poids. Celui-ci
« s’est donné », dit le
médecin, il s’est pris en charge pour arrêter de
fumer, mais pour le poids, le patient lui-même déclare que
le généraliste sait que « ce n’est pas
la peine d’insister ».
Lorsque l’action auprès du patient est perçue
possible, le médecin adopte une attitude opportuniste et cherche
à saisir « le bon moment » pour tenter de
convaincre un patient de suivre ses conseils. Ainsi quand une patient
dit au moment de se peser pendant la consultation “je fais 90 kg
sur ma balance”, le médecin suggère :
“ça ne vous donne pas envie d’aller en cure
(d’amaigrissement) ?”. Il s’agit d’une
stratégie que l’on pourrait qualifiée de
« pas à pas » (ou de petits pas) qui
oblige à la patience, persévérance et vigilance,
mais aussi de reconnaitre les limites de son pouvoir
d’influencer le patient.
Quatre autres stratégies ont été plus rarement
observées. Elles semblent moins souvent adoptées par les
médecins qui les reconnaissent, en enetretien, moins efficaces
ou du moins efficaces qu’auprès de peu de patients. Ce
sont :
« débanaliser » ou dramatiser : il
s’agit de recourir à des images fortes des complications
possibles de l’hypertension. Un médecin explique que
parfois “je leur donne des images pas très amusantes, la
chaise roulante, l’accident vasculaire cérébral,
tout ça…”
adopter une attitude directive c’est-à-dire passer un
contrat présenté comme non négociable. Par
exemple, un médecin a fixé l’objectif à une
patiente hypertendue en surpoids de perdre deux kilos d’ici la
prochaine consultation, trois mois plus tard.
se donner en exemple, sur le ton de “faites comme
moi” ; ce que les médecins interrogés
rechignent généralement à faire, se sentant
mal à l’aise pour donner des consignes
d’hygiène de vie qu’eux-mêmes ne respectent
pas. AInsi, pour légitimer ses conseils avec humour, l’un
d’eux fait appel au diction « faites ce que je vous
dis mais ne faites pas ce que je fais ».
recourir à l’automesure : pour inciter un patient à
une certaine autonomie de suivi de sa tension, le médecin peut
recommander l’usage du tensiomètre à domicile (ce
qui est indiqué dans les recommandations professionnelles) mais
cela ne parait pas adapté à tous les patients, comme le
fait remarquer un médecin à propos d’un patient
« angoissé » qui « risque fort
de virer à l’obsessionnel » en se prenant la
tension à tous moments.
Discussion conclusive
Prendre l’exemple de
l’hypertension artérielle a permis de mettre en
évidence des caractéristiques de relation
médecin-patient : l’inscription dans la durée,
l’aspect opportuniste de l’action médicale et
l’importance de la négociation et du compromis. A ce
niveau d’analyse il ne semble pas pertinent de définir une
quelconque asymétrie de relation entre les deux acteurs,
à moins de la définir dans la réciprocité
et de l’appréhender comme une interaction de pouvoir et
contre-pouvoir : à l’asymétrie des savoirs
médicaux en faveur des médecins se conjugue
l’asymétrie de la volonté d’exécution
en faveur du patient.
Généralement, trois fonctions d’une consultation
sont discernables du côté du médecin : la
fonction d'écoute et de compréhension qui permet
d'appréhender la capacité pour le patient à
être et à se considérer comme malade ; la fonction
thérapeutique qui vise à expliciter la pathologie et
à déterminer le mode de traitement approprié ; la
fonction éducative dont l'objectif est de parvenir par la
négociation, après détermination interactive des
aires de conflit entre patients et médecin, à un
compromis raisonnable pour accomplir l'action ou l'ensemble d'actions
le plus approprié possible selon ce que la fonction
thérapeutique a pu établir. Ces fonctions se
réalisent partiellement ou totalement lors d’une seule
consultation, selon les modalités dans lesquelles se rencontrent
les attentes et les objectifs des acteurs en présence. Dans le
cas d’une consultation pour hypertension, ces trois fonctions
sont difficiles à remplir. L’inconsistance de
l’hypertension rend difficile l’adoption d’un
rôle de malade par le patient. De fait, le médecin
n’a guère de prise sur celui-ci pour initier un
traitement, pour le modifier ou pour le convaincre de modifier son
comportement vis-à-vis de sa santé. Les médecins
généralistes sont amenés à mettre en
œuvre des stratégies prises entre deux contraintes :
celle de convaincre malgré tout le patient de suivre ses
conseils et prescriptions et celle de maintenir une certaine
qualité de leur relation afin de pouvoir inscrire leur action
dans la durée. La solution passe par l’instauration
d’une confiance minimale entre les deux mais aussi par une
acceptation minimale de dérogation au contrat
thérapeutique. Ce qui est souligné ici est la dimension
relationnelle et individualisée de l’action
médicale, dimension qui relève de la médecine dite
traditionnelle où « la clinique est un travail sur
des cas fortement individualisés, qui ne peut être
réduit à l’application codifiée de
règles liés au savoir scientifique. La clinique
procède d’une expérience personnelle
« au lit du malade » qui s’acquiert par la
confrontation à une succession de cas » (22). Quand
il s’agit d’appliquer des recommandations professionnelles
(23), médecine basée sur la clinique et evidence-based
medicine se font face au sein du colloque singulier de la relation
médecin-patient. Il y a introduction, dans le cabinet du
médecin, d’une tentative de régulation
exogène des pratiques basée sur des données
objectivées, issues notamment de travaux
épidémiologiques. Ces données définissent
des normes de santé collectives qui engendrent une
catégorisation des patients sur la base de données
physiologiques. A chaque catégorie correspond une réponse
définie du médecin et une attitude attendue du patient.
La santé est alors définie comme la concordance des
données biologiques d’un individu à une norme
statistique à laquelle corresspond une norme
thépareutique. Un individu est déclaré malade si
ce qui est mesuré dans le fonctionnement de son organisme
n’entre pas dans la fourchette des valeurs les plus
fréquemment relevées chez des individus qualifiés
de bien-portants. Or les valeurs biologiques ne sont qu’un des
éléments dans l’état de santé
d’une personne : « un état pathologique ne
peut être dit anormal absolument mais anormal dans la relation
à une situation déterminée » (24).
Autrement dit, le patient est dit hors norme selon son contexte de vie
et s’il le juge lui-même ainsi. Ce qui signifie que
l’action médicale ne peut être efficace qu’en
tenant compte de l’environnement du malade et de sa relation
à son état de santé. Pour cela, elle est
amenée à prendre en compte le cadre situationnel. Ses
possibilités d’action sont donc doublement
limitées : d’une part, par les caractérisques
propres du patient et de sa pathologie, d’autre part, par les
contraintes inhérentes à l’exercice de sa fonction.
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