- 3° Rencontres - samedi 14 mars 2009 -

2009 - les 3° Rencontres
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Anti-aromatases et conséquences sur le squelette :
enquête de pratiques des précautions de prescription à l’Institut Claudius Regaud

A .Eche, F. Dalenc , T. Filleron, H. Roché

Les anti-aromatases sont, depuis 2003 un traitement largement prescrit dans le cancer du sein hormonosensible de la femme ménopausée. Par la dé privation en oestrogènes qu’ils induisent, ils sont à l’origine d’une déminéralisation osseuse et d’arthralgies. Devant ces effets secondaires sur le squelette, des recommandations de prescription ont été établies à l’Institut Claudius Régaud en accord avec les rhumatologues. Nous avons voulu voir, si les pratiques des médecins avaient été modifiées suite à cette réunion.

 S’il y a une réelle augmentation du nombre de patientes bénéficiant d’une prévention osseuse, elle reste insuffisante, surtout en matières de surveillance. Les facteurs de risque en matière d’ostéoporose ne sont que peu recherchés. Dans le bilan initial, de 3,6 % des patientes bénéficiant d’une DMO, on est passé à 59,6%.On peut également constater que les recomandations sur la prescription de supplémentation vitamino-calcique et de biphosphonates ne sont pas toujours appliquées. Les conseils hygiéno-diététiques sur les apports calciques restent encore trop peu dispensé. Les arthralgies sont plus souvent considérées, mais la collaboration avec les rhumatologues est encore trop rare. Les investigations en matière d’examens complémentaires sont en majorité faites par le médecin généraliste qui est le contact médical vers qui se tourne la patiente an cas d’apparition des symptômes.

Le médecin généraliste a un rôle central dans la prise en charge de ces patientes. Par sa connaissance du dossier médical, il peut repérer les patientes à risque d’ostéoporose et réaliser une DMO quand elle n’a pas été faite dans le bilan pré thérapeutique. Il reste l’interlocuteur privilégié de la patiente, et il est le premier à recevoir les plaintes quand surviennent des effets secondaires. Il devrait donc exister une collaboration entre tous les intervenants : oncologue, rhumatologue et généraliste.

Mots clés – Anti aromatases – Médecine générale – Cancer du sein – Ostéoporose -

2008 - les 2° Rencontres
Toulouse

















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