- 3° Rencontres - samedi 14 mars 2009 -

2009 - les 3° Rencontres
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Le patient, son médecin généraliste et l’effet indésirable médicamenteux. A propos de 153 cas de patients déclarant un effet indésirable médicamenteux.

M. Lero-Troubet-M. Bismuth -B. Escourrou- P. Boyer – A. Stillmunkés – S. Oustric -P. Arlet


Contexte :
Il existe une sous notification majeure dans la déclaration des effets indésirables à la pharmacovigilance, notamment par les médecins généralistes. Il existe peu d’études en médecine générale pour évaluer la fréquence de ces effets indésirables, et, dans la plupart des travaux sur le sujet, les effets indésirables sont recherchés par les médecins.

Objectif :
Principal : Evaluer la prise en charge des effets indésirables spontanément déclarés par le patient en consultation par le médecin généraliste (face au traitement, au patient et à la pharmacovigilance).
Secondaires : -     fréquences des EI
type d’EI
Classes thérapeutiques incriminées

Matériel Méthode :
- Etude descriptive incluant 246 médecins généralistes de Haute-Garonne.
- 7 jours de travail consécutifs, recueil de tous les EI de déclaration spontanée.
- envoi par courrier de documents permettant le recueil de données validées au préalable par le service d’épidémiologie local.

Résultats :
    - 52 médecins, 153 EI recensés, 6058 patients vus. 
- 2,5 % des consultations donnent lieu à la déclaration d’effets indésirables (digestifs, cutanés et neurologiques), avec  majorité de femmes et de sujets âgés, suite à l’utilisation d’Anti Inflammatoires Non Stéroïdiens, de médicaments à visée cardiologiques et d’antibiotiques.
- Attitude du médecin :
     Arrêt du traitement (par le patient dans 50% des cas, par le médecin dans 25% des cas) et remplacement dans 30% des cas
     Facteurs influençant sa décision : attitude du patient, prescripteur initial (lui-même ou spécialiste), pathologie chronique
     Faible taux de déclaration à la pharmacovigilance car selon les médecins les effets sont bénins et attendus, ou le patient n’est pas crédible (les problèmes liés à la procédures sont peu mis en avant par les médecins).

Discussion :
1 consultation sur 40 comporte la plainte spontanée d’un patient concernant un EI : le médecin prend en charge cet EI mais ne notifie pas à la pharmacovigilance.
Pour améliorer les déclarations à la pharmacovigilance, on pourrait envisager le recours à la  notification directe par le patient, déjà en cours dans certains pays, avec ses avantages et ses inconvénients, une meilleure sensibilisation des médecins à la pharmacovigilance.

Conclusion :
Pour améliorer la déclaration des EI à la pharmacovigilance, on pourrait imaginer de conjuguer  l’écoute des  patients et la vigilance des médecins en créant des réseaux de médecins formés au recueil de données (sentinelles par exemple).
Ceci  permettrait au médecin généraliste d’être  dans son rôle de premiers recours au plus prés de son patient, au sein d’une démarche de santé publique dans le cadre d’un véritable suivi post AMM.

Mots clés : effet indésirable médicamenteux – médecine générale – déclaration  médecin – déclaration spontané  patient -pharmacovigilance.

              

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Toulouse

















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